vendredi 13 décembre 2013

REPAS DE FIN D'ANNEE

Forum citoyen a le vent en poupe

Le bureau de Forum Citoyen avaient rendez vous au restaurant « La colonne » à Villefranche pour le repas de fin d’année qui a eu lieu jeudi 19 décembre 2013.
Le président dressa un bref bilan de l'année écoulée, en expliquant que tout ne fut pas facile : il n'est pas aisé de mobiliser, cependant les années passent et FORUM CITYOEN demeure.
Ce dernier rappelle d’ailleurs que l’association n’est aucunement partisane et que sa vocation profonde est d’aider le citoyen dans sa vie de tout les jours et surtout a ce qu’il soit entendu. Ceci par des réunion-débats notamment. D’ailleurs, le dernier débat sur les RETRAITES fut une franche réussite tant sur la qualité des intervenants, que sur l'intérêt suscité par le public, aux vues des réactions. Ce qui est de bons augures.
Evoquant l'année à venir, un  tour de table s’effectue  concernant le prochain sujet à traiter et nous sommes en plein remue méninges. MICHEL, propriétaire de l’établissement, nous interrompt et nous sert sur un plateau, non pas les amuses bouches, mais des entrées tout aussi succulentes. Le tour de table reprend. D'un commun accord, il est décidé que le prochain thème sera « LA RUMEUR » qui va de l'information détournée, en passant par la déformation malveillante aux conséquences dévastatrices. 
Ce qui n'est pas une rumeur, Pierre JOINT, un nouvel adhérent, conduira le débat, démontrant que pour FORUM CITOYEN il n'y a pas de légitimité acquise, démocratie oblige et tout un chacun peut s'exprimer et prendre en main un débat.

        les Intervenants prévus pour cette manifestation seront : Matcel REBOLLE, Thomas RAVIER ,un spécialiste des réseaux sociaux sera contacté par Pierrick MAINTIGNEUX, le juriste de l’association.

La date retenue sera le 26 Avril 2014 salle de la MUTUALITE. Nous retenons la formule du petit déjeuner débat.

         Cette réunion se termine par un succulent repas, En fin de soirée Robert GRANGE, grand chansonnier du Beaujolais, et pére spirituel de Forum Citoyen, nous joua, avec beaucoup d’adresse certains morceaux de son répertoire d’artiste plus que confirmé.


Merci encore à MICHEL pour son hospitalité, merci aussi à notre charmante MONIQUE qui pour la circonstance portait un ensemble FORUM CITOYEN qui lancerait pour 2014 une ligne de vêtements mais je crois que ceci est une rumeur ?

      

         Souhaitant à tous de bonnes fêtes et meilleurs vœux pour l'année qui se profile FORUM CITOYEN espère vous retrouver en pleine forme l'année prochaine.

Forum citoyen


Robert GRANGE au mieux de sa forme lors de la soirée FORUM CITOYEN









Merci encore à Robert !!!

lundi 2 décembre 2013

LA RETRAITE, VOUS Y PENSEZ ???



Petit-déjeuner débat concernant la préparation des retraites qui a eu lieu le 30/11/2013 à la salle de la mutualité de Villefranche S/Saône.

En introduction, Forum Citoyen rappelle la complexité de notre système de retraite (36 caisses de retraite cohabitent aujourd’hui en France!), et quel’apport d’une information claire et fiable au citoyen sur la retraite est absolument nécessaire. C’est le principal objectif de cette matinée d’information-débat, avec un éclairage sur les changements apportés par le projet de loi 2013 sur la retraite, que le Parlement est en train de discuter et de voter. A quel âge le citoyen peut-il prendre sa retraite ? A quel âge peut-il le faire dans les meilleures conditions ? Comme s’y préparer ? Telles sont les questions auxquelles Forum Citoyen a souhaité apporter des réponses, avec l’intervention de Françoise Kleinbauer, PDG de France Retraite, cabinet de conseil spécialisé en retraite.
Françoise Kleinbauer a tout d’abord rappelé le contexte dans lequel se trouve notre système de retraite par répartition (dont le principe de solidarité, pour rappel, est que les pensions des retraités sont financées par les cotisations des actifs) aujourd’hui : en quelques décennies, l’évolution démographique, l’amélioration de l’espérance de vie (66 ans en moyenne en 1960, 81 ans en moyenne en 2013 !) et les difficultés économiques (faible croissance, chômage élevé)  ont complètement modifié le rapport entre le nombre de cotisants et le nombre de retraités : on comptait 4 actifs pour 1 retraité en 1960, 2 actifs pour 1 retraité en 2000, et l’on prévoit 1 actif pour 1 retraité en 2040...!
Ce déséquilibre entre le nombre de cotisants et de retraités engendre un problème important de financement des retraites, qui explique les appels réguliers à solidarité entre les caisses de retraite excédentaires (peu nombreuses) et les caisses de retraite déficitaires (très nombreuses), et qui explique surtout les différentes réformes en 1993, 2003, 2007, 2010, et maintenant 2013... qui ne sera assurément pas la dernière !     
Quels sont les points-clés du projet de loi 2013 et ses conséquences ?
allongement de la durée d’assurance
L’âge légal de départ à la retraite (62 ans pour les personnes nées en 1955 et au-delà) reste inchangé. Mais la durée d’assurance nécessaire pour bénéficier d’une retraite sans décote est progressivement allongée pour les personnes nées en 1958 et au-delà : elle passe de 41,5 ans pour les personnes nées entre 1955 et 1957 à 43 ans pour les personnes nées en 1973 et au-delà. Si l’âge légal de départ à la retraite ne change pas, l’âge réel devrait en revanche augmenter...
abaissement du seuil de rémunération pour valider un trimestre
Il devrait passer de 200 SMIC horaire à 150 SMIC horaire. Cela permet aux personnes à petits salaires ou à temps partiel de valider plus facilement un trimestre pour leur retraite.
validation de trimestres pour les apprentis (concerne les jeunes) et la formation professionnelle (concerne souvent les chômeurs de longue durée).
* éligibilité à la carrière longue
Une personne éligible à la carrière longue peut partir à la retraite , selon ses droits, entre 60 et 62 ans si elle le souhaite. Attention : les trimestres pris en compte pour l’éligibilité à la carrière longue ne sont pas les mêmes que pour la durée d’assurance classique : seuls les trimestres cotisés comptent, ainsi qu’un nombre de trimestres limités pour maladie (6), pour chômage (2) et pour le service national (4). Avec le projet de loi 2013, 2 trimestres supplémentaires de chômage, 2 trimestres d’invalidité et 1 trimestre de congé de maternité par enfant pourront aussi être pris en compte pour l’éligibilité à la carrière longue.   
avancement de l’âge possible de la retraite progressive
La retraite progressive est un dispositif qui permet à une personne de prendre partiellement sa retraite et de travailler partiellement (par exemple de recevoir 30% de sa pension de retraite et de travailler à 60% ou 80%). Le projet de loi prévoit de permettre une retraite progressive dès 60 ans, au lieu de 62 ans aujourd’hui.
pénibilité
Aujourd’hui, une activité professionnelle est qualifiée de “pénible” si elle répond à au moins 1 critère sur 11 critères bien définis, correspondant à des “contraintes physiques marquées” (manutentions manuelles de charge,...), à un “environnement physique dangereux” (agents chimiques dangereux,...), ou encore à des “contraintes liées à certains rythmes de travail (travail de nuit,...). Le projet de loi prévoit d’attribuer des points aux salariés ayant été exposés à un ou plusieurs facteurs de pénibilité, dans la limite de 100 points, sachant que 10 points donneraient droit à 1 trimestre pour la retraite. Même si la loi est votée fin 2013, des discussions auront lieu courant 2014 sur son application (qui n’interviendra donc vraisemblablement pas avant 2015).
Françoise Kleinbauer a ensuite répondu à un certain nombre de questions posées par le public. Enfin, elle a conseillé de bien s’informer sur ses ses droits à retraite, tant auprès de la CNAV (www.lassuranceretraite.fr) ou de la CARSAT qu’auprès des caisses de retraite complémentaires, et de s’assurer suffisamment tôt de la clarté et de la fiabilité des informations fournies.

Article de Lionel Lacassagne

                                                                              Conclusion de Françoise Kleinbauer

jeudi 25 juillet 2013

SOIREE FESTIVE

 Forum Citoyen dresse son bilan 2012-2013 

et prépare sa rentrée


L'association "Forum Citoyen Villefranche" a réuni ses membres pour une soirée festive ce vendredi 5 juillet 2013 à Pommiers. Son président, fut fier de présenter le bilan des actions et manifestations organisées en 2012-2013 : plusieurs réunions-débat ont eu lieu sur des sujets qui touchent de près le citoyen (le pouvoir d'achat, le surendettement, les violences conjugales, le mal-logement) ou sur des sujets de société (débat contradictoire sur le projet de loi "mariage pour tous"). Les synthèses de ces soirées enrichissantes se trouvent sur le blog http://forumcitoyencalade.blogspot.fr outil qui permet de créer une interface avec les caladois. Forum Citoyen Villefranche est une association non partisane, qui se veut ouverte sur la société civile, et même actrice au sein de la cité (en grec : polis thiques). Le consensus, le débat, le bon sens, la tolérance et la solidarité sociale constituent le socle de son mode de fonctionnement. Le président a ainsi rappelé sa vocation à réconcilier le citoyen avec les institutions, à lui permettre de se réapproprier sa part de démocratie, et à l'aider à choisir son destin en s'impliquant dans une action citoyenne.Tous les membres de Forum Citoyen Villefranche, issus de milieux socio-professionnels très divers, souhaitent contribuer à aider les citoyens à trouver des solutions à leurs difficultés quotidiennes. C'est la raison pour laquelle Forum Citoyen Villefranche prévoit d'organiser de nouveaux événements dès la rentrée de septembre, en se tournant aussi vers d'autres associations, les entreprises ou encore les institutions.

Le président


dimanche 26 mai 2013

LE MAL LOGEMENT, PARLONS EN...!!!

Forum Citoyen Villefranche organisa un débat sur le thème du mal logement. Les intervenants invités furent :
M. Montagne, représentant d'une Régie privée ;
Me Rogliardo, Huissier de justice ;
Me Maintigneux, Avocat ;
M. Ravier, adjoint à la ville et Cavil ;
Une fois les différents intervenants présentés, chacun d'entre eux prend la parole :
MM. Montagne, Rogliardo, Hellali, Maintigneux, Ravier
Le propriétaire privé M. Hellali et aussi pour l'occasion modérateur, explique qu'il achète un logement et le met en location, le loyer est en rapport avec la valeur du marché. Celui ci peut demandé au locataire un congé lorsqu'il vend ou lorsqu'il souhaite récupérer le logement pour lui ou un membre de sa famille. Il ne faut pas que cette action soit frauduleuse, lorsque le propriétaire essaie de se débarrasser du locataire par exemple.Le bailleur privé offre des garanties d'état du logement, le locataire doit jouir d'un appartement paisible.
Le bailleur demande au locataire un garant ou il prend une assurance de perte de loyer. Il faut néanmoins préciser que l’existence d'un garant n'est pas obligatoire.


L'adjoint à la Cavil, M. Ravier nous parle de son domaine de compétence, qui est l'organisation et l'accompagnement de l'habitat,  selon les disposition du texte du 1er janvier 2010.
Cette politique apparaît suite au constat d'une forme d'anarchie de la construction ainsi que des difficultés d'accès au logement pour certaines personnes. 
Les promoteurs lyonnais sont venus sur Villefranche et la région, ce qui entraîna des prix élevés, une densification anarchique, et une difficulté pour les gens de se loger, notamment dans des logements sociaux : donc des personnes sans logement ou mal logés (trop petit, trop cher...), une précarité énergétique (charges trop élevées), des problèmes de mixité sociale entrtainant des problèmes, d'insalubrité ....
Il y a 7000 logements sociaux dont 80% sont gérés par l'Opac et HBVS, concentrés sur 4 quartiers (37% Villefranche, 34% à Gleizé), il y a une mauvaise répartition du logement social dans l'agglomération.
L'objectif est de construire 5000 logements sur Villefranche.Nous nous dotons de 450 logements par an, dont 40 à 50 logements sociaux avec différentes surfaces.
 Nous demandons moins d'efforts à Villefranche et Gleizé qui ont beaucoup contribué, et de répartir entre les autres communes comme Limas ou Arnas par exemple. Nous ne construisons plus de logements sociaux dans les quartiers, le projet qui se concrétise du quartier Monplaisir en est un exemple.
M. Ravier nous rappelle d'ailleurs que des subventions peuvent être versées aux bailleur privés s'ils respectent certains critères de prix, de surface, de norme énergétique.
De plus des projets de rénovation urbaine sont en cours comme pour le quartier Troussier.
Il nous fait aussi remarquer qu'il est difficile pour un locataire de logement social de passer sur le parc privé, qu'il est aussi difficile d'adapter les logements aux personnes âgées.

Le représentant d'une régie privé, M. Montagne nous explique son rôle en tant qu'administrateur de biens qui possède un mandat de gestion que lui confie le propriétaire : il effectue l'état des lieux du logement, l'encaissement des loyers, demandes des renseignements au locataire (quittances de loyers, états de lieux avec photos, si la valeur des éléments composants le logement élevée, il peut faire appel à un huissier...).
M. Montagne met l'accent sur le fait qu'il faut toujours privilégier le dialogue, les solutions douces. Il précisent que les locataires qui ne paient pas sont en général des spécialistes , mais que les accidents de la vie (divorce, perte d'un emploi...) peuvent mettre certaines personnes de bonne fois dans cette situation. Pour ces personnes des solutions peuvent être trouvées en relation avec les services sociaux de la ville.

L'huissier Me Rogliardo, nous explique ensuite que c'est le bailleur privé, le bailleur social (Opac/Hbvs) ou une régie privé qui fait appel à lui, lorsque le locataire ne paie plus, qu'il est prestataire de service. Il insiste sur le fait que la procédure est très réglementée. Il y a deux mois de délai à partir de la notification de l'assignation, en fait quatre mois car le préfet est prévenu. L'assistance d'un avocat n'est pas obligatoire pour le propriétaire et pour le locataire. Une fois la décision rendue de "quitter les lieux", le locataire peux essayer de trouver une solution. Dans le cas contraire, il y a la "tentative d'expulsion" avec possibilité de concours de la force publique, ce qui peut prendre des semaines et des mois. A la préfecture, c'est la commission d'expulsion, composée de 12 membres, qui essaie de trouver des solutions. Il faut 12 à 18 mois pour une expulsion ce qui peut paraître trop long pour les propriétaire qui ont des crédits qui courent ou encore qui vivent de ses loyers, pour les retraités par exemple.
Me Rogliardo évoque le cas des locaux abandonnés : le locataire ne paie plus et au bout d'un moment il s'en va sans laisser d'adresse et sans laisser les clefs. Il faut quand même diligenter une procédure qui prend aussi du temps, d'autant plus qu'il peut rester des meubles dans l'appartement. Il nous fait part de son expérience et  nous décris l'état de délabrement dans lequel sont laissés certains appartements par les locataires. De gros dégâts sont occasionnés qui devraient être à la charge du locataire. Cependant c'est souvent le propriétaire qui avance les fonds à charge pour son assurance de l’indemniser. Cette dernière essaiera de récupérer son argent et recherchera le locataire.

Me Maintigneux, avocat, nous parle ensuite des procédures que le propriétaire peut entamer pour non paiement des loyers ou charges. Il s'agit d'une procédure judiciaire en référé (rapide) et a lieu un débat contradictoire entre le locataire et le propriétaire. Si le locataire conteste il est procédé à une échange de pièces, de documents devant le tribunal. Le locataire peut avoir des loyers ainsi que des intérêts à payer. Souvent il essaiera d'obtenir des délais de paiements, et le tribunal peut proposer des solutions pour l’apurement de la dette. Chose importante mis en avant par notre avocat chevronné, cette procédure n'a pas pour finalité de maintenir dans les lieux des gens de mauvaise foie.
Ensuite il nous rappelle la notion de 'logement décent" et précise que la réglementation ne permet pas de résilier le bail ou encore de suspendre les paiements des loyers pour le locataire, sous prétexte, avéré ou non, que le logement n'est pas décent. Le locataire ne peut imposer au propriétaire que par le biais de la justice. le tribunal peut condamné ce dernier à effectuer des travaux et peut même utiliser un moyen de coercition comme de baisser le montant du loyer. 
Il y a des bailleurs qui ne veulent pas faire de travaux et d'autres qui ne peuvent pas nous précise M. Montagne. Lorsque le montant du loyer est trop élevé, il intervient auprès du propriétaire afin qu'il le baisse et qu'il l'aligne sur le cours du marché.Il ajoute qu'il est arrivé de façon exceptionnelle que la régie privé se porte garant pour un locataire.
Nos intervenants nous font remarquer que lorsque un logement est conventionné, le locataire a droit à l'APL (aide personnalisée au logement), qui peut être conséquente, aidant ainsi les gens à faibles revenus. Ceci constitue bien sur une garantie pour le propriétaire.
Concernant l'information, les huissiers ont signés une charte qui les oblige à intégrer un schéma explicatif de l'assignation, à l'acte délivrés au locataire, Ce schéma informe sur la procédure et comment trouver une solution. En bref le locataire est mieux informé.
Concernant les personnes en grande difficulté, elle peuvent sollicité une commission de médiation (critère d'urgence à respecter), et si elle n'a pas de d'offre de logement, elle peut saisir le tribunal administratif qui condamnera le cas échéant l'Etat à trouver un logement  Mais souvent le logement ne correspond pas (hôtel, centre d'hébergement...). Il y a une chambre d'hébergement d'urgence tous les 2500 habitants par commune de plus de 50000 habitants.Il y a le foyer de sans abri rue Robert Schumann créée suite à la loi DALO (Droit au logement opposable), il y a aussi 134 chambres au foyer Sonacotra pour les cas d'urgence, les personnes qui demandent le droit d'asile, etc... en matière de logements décents: pas de médiation.

En fin de débat, nos intervenants proposent des solutions :
M. Ravier pense qu'il faut revoir le fiscalité des bases, intervenir au niveau de la précarité énergétique (faible loyer avec de grosses charges de chauffage); s’attaquer à la précarité dans certains quartiers, il faut plus investir dans le logement, il faut avoir un autre rapport avec l'habitat, éviter de tomber dans la sarcellite (souffrance de rester dans un espace de vitres et de béton sans âme et sans vie ).
M. Hellali propose des quotas représentatifs de la population par immeuble (rez de chaussé concierge ensuite 1er étage le cadre ensuite une profession intermédiaire etc...Par groupe d'immeuble on octroie trois logement sociaux par exemple.
Me Rogliardo nous explique que la protection du locataire est importante, mais ,les procédure sont trop longues, il faut les raccourcir pour le bien de tous. Pour les personnes en détresse, il faut qu'il y ai une sensibilisation afin qu’elles se manifestent auprès des organismes sociaux. Il faut se questionner.
Pour M. Montagne, il faut essayer de motiver les propriétaire sur la réhabilitation des logements sinon il aura du mal à louer.

Forum citoyen tient à remercier vivement les participants à cette soirée, pour leur esprit et leur comportement citoyen.

Kamel GUIDOUM


LE DÉBAT CONTINUE, VOUS POUVEZ INTERVENIR 

SUR LE BLOG ET FAIRE PART DE VOS IMPRESSION !!!

(en cliquant  ci-dessous sur "aucun commentaire")

samedi 6 avril 2013

DEBAT POUVOIR D'ACHAT ET CROISSANCE YVES CROZET

Yves Crozet et Kamel Guidoum
Réunion Débat du 14 octobre 2011 à Villefranche S/S.

Quelques éléments des propos d’Yves CROZET (professeur d'économie à L'université Lyon 2, spécialiste en économie du transport).


Depuis 30 ans, on ne cesse de nous dire que nous sommes en crise. C’est en fait des orientations et des politiques à contre cycle qui plongent la France dans des situations difficiles.

Yves CROZET a pris trois périodes de notre passé économique pour illustrer le propos.  

1981 : Les politiques mises en œuvre lors du début de septennat ont provoqué accroissement de la dette, inflation et augmentation importante du déficit du commerce extérieur pour cause d’inadaptation du système productif d’où le virage de 1983 et les péripéties politiques, maintien de premier ministre entre autres. Ce virage de rigueur a permis la réduction de l’inflation, du déficit commercial et un redéploiement de l’outil productif.

1997 : La focalisation sur le taux de chômage du début de la législature s’est traduite entre autres par les mesures de partage du travail avec les 35 h et les mesures économiques d’accompagnement  qui ont eu un impact sur le coût du travail et une augmentation du déficit des comptes publics.

2007 : Les politiques promises, augmentation de la croissance et du pouvoir d’achat, lors de la campagne électorale et mises en œuvre au début de quinquennat ont été ruinées par la crise bancaire/ financière/ économique de 2008/2009/2010…., entraînant récession et montée du chômage.

Une des premières réflexions de notre orateur : ne jamais voter pour un candidat qui annonce mettre en oeuvre ses promesses électorales « à tous prix ».

Aujourd’hui la France est prise en tenaille.

La première branche de la tenaille est liée à son activité industrielle. Depuis que nous avons axé nos activités sur les services, la part de l’industrie a fortement régressé.  Nous avons un différentiel important avec l’Allemagne. 

Cette modification structurelle engagée en France depuis des années est amplifiée par les délocalisations, conséquences d’un coût du travail trop élevé, comparé à celui de nos partenaires, européens entres autres. Notre  coût du travail est  supérieur de 20 points à celui de l’Allemagne par exemple. En effet l’Allemagne a fait des réformes dans la précédente décennie par les gouvernements qui se sont succédé avant la coalition actuelle pour devenir compétitive ce qui l’avantage à l’exportation.
A contrario, toutes les relances en France se traduisent par une augmentation du déficit commercial.

La deuxième branche de la tenaille est financière. Le niveau de  dette place la France comme bon nombre de partenaires européens, dans une position de dépendance vis-à-vis de créanciers qui demandent des gages pour continuer à financer les besoins immédiats, plans d’austérité à répétition ; Tout ceci entravant la croissance.           

Deuxième réflexion de notre orateur pour résoudre une telle situation :

Rayer les dettes (référence à la Bible),
Faire de l’inflation,

Rédacteur Maurice IACOVELLA  

dimanche 10 mars 2013

VIOLENCES CONJUGALES, PARLONS EN !!!

MMe Vianes, Dini, Me Passelegue et Mme Brisotto
Réunion débat du 15 mars 2013 à la Bourse du travail de Villefranche sur Saône.
Tout premièrement remercions,les personnes présentes,les intervenants au débat qui fut trés enrichissant,les absents n'auraient pas du s'abstenir.

D'un micro de maitre, PIERRICK a dirigé ce débat.Après un bref tour de table ,présentant chaque intervenant nous sommes rentrés dans le vif du sujet. MUGUETTE DINI sénatrice, nous indique que notre arsenal législatif pour lutter contre les violences conjuguales est en pointe vis à vis de la majorité des pays,il serait cependant souhaitable d'obtenir un peu plus de moyens et de formation en la matière pour les magistrats et le personnel soignant.Le RHONE possède un logiciel specifique VIOLENCES CONJUGUALES.
MICHELLE VIANES: représentant l'association REGARD DE FEMMES,voyage à travers le monde est en contact avec les autorités de bien des pays, et un des mots d'ordre NE PLUS TOLERER L'INTOLERABLE. La feuille de route est PREVENTION PROTECTION POURSUITE PARTENARIAT en ayant comme slogan LA HONTE DOIT CHANGER DE CAMP ;
L'ADAVEM: association d'aide aux victimes et de médiation travaille en partenariat avec les services judiciaires de police et de gendarmerie.Composée de bénévoles et de salariés, l'association apporte aussi un soutien moral aux victimes de violences conjuguales. Maitre PASSELEGUE avocate, spécialiste en droit des personnes, défend les victimes de violences conjuguales. Il est à noter,que les hommes se rassurent, qu'elle défend aussi des hommes victimes de violences conjuguales.
Nous apprenons que l'avocat peut etre présent durant une confrontation et assister la victime.L’hôpital de VILLEFRANCHE SUR SAONE possède des lits et espaces appropriés pour les victimes de violences conjuguales Parole est ensuite donnée à l'assistance et PIERRICK, en conclusion, demande aux intervenants ce qui pourrait être fait ou amélioré.Nos intervenants d'une seule voix répondent qu'il faut extraire le plus rapidement possible la victime du milieu violent ,et là ou cela se complique est comment et que faire ?
C'est autour du buffet préparé par NADJETE, épouse de notre président, que se termina cette soirée.A noter de l'avis général, que le Beaujolais fourni par notre trésorierPASCAL était excellent.
Nous remercions aussi la mairie de VILLEFRANCHE pour son soutien n'oubliez pas vos commentaires sur notre blog il seront les bien venus!!!

 le secrétaire FRANCIS HELALI

jeudi 17 janvier 2013

"LE MARIAGE POUR TOUS"

Compte-rendu du débat du 19 décembre 2012 sur le projet de loi « mariage pour tous ».
Forum Citoyen a ouvert le débat, animé par Lionel Lacassagne (Forum Citoyen) avec pour participants : - Isabelle Santos Malsch, Présidente de la Fédaration du Rhône des Associations Familiales : Famille de France - Gaël Viossat, responsable de l’Association APGL (Association Parents Gays Lesbiens) Questions posées : - Est-ce un droit pour tous d’avoir un enfant ? - Dans quelles limites ? - Le législateur peut-il autoriser tous les désirs ? - Le législateur doit-il tenir compte d’une réalité ? En introduction, Lionel Lacassagne a indiqué que le mariage est un véritable sujet de société, qui concerne tout le monde. En effet, les personnes qui s’unissent par le mariage ne s’engagent pas seulement l’une envers l’autre, mais aussi et surtout envers la société. D’autre part, le mariage ayant vocation à favoriser la fondation d’une famille, en donnant aux parents et aux enfants un cadre protecteur, la question de l’enfant et de la famille fait partie intégrante du projet de loi « mariage pour tous ». Dans la mesure où le mariage permet l’adoption plénière d’un enfant par un couple, les questions du mariage et de l’adoption sont indissociables : il n’est pas possible d’être à la fois « pour » le mariage pour tous, et « contre » l’adoption pour tous. Chacun doit donc se faire une opinion, en conscience et en cohérence. En organisant ce débat, Forum citoyen cherche précisément à apporter une aide à la réflexion. Du côté des opposants au projet de loi, Isabel Santos Malsch, a indiqué les problèmes que pose, selon elle, ce projet de loi : en premier lieu, il remet en cause, d’un point de vue juridique, le fait qu’un enfant ne peut naître que d’un homme et d’une femme. Ceci entraîne une remise en cause du droit de la filiation, fondé sur l’identification d’un seul lien maternel et d’un seul lien paternel. Remise en cause également de la présomption de paternité, qui est aujourd’hui garantie par le mariage et qui ne le serait plus si ce projet de loi était adopté. Autre problème posé par ce projet de loi : la suppression des mots « père » et « mère » du code civil, remplacés par le mot « parents ». Pour Isabel Santos Malsch, cette suppression a des conséquences sur tous, en impactant par exemple le droit des successions, le congé de paternité, ou encore les droits à la retraite des femmes ayant eu des enfants, qui font clairement référence au père ou à la mère. De son côté, Gaël Viossat, a apporté son témoignage de père de famille homoparentale, comme il en existe 40 000 en France. Il a insisté sur les lacunes législatives pour ce type de famille dans sa vie quotidienne. Par exemple, l’absence de reconnaissance de son conjoint dans son rôle de parent l’empêche de pouvoir effectuer les formalités administratives nécessaires en cas d’hospitalisation de l’enfant qu’il élève. Pour lui, le projet de loi « mariage pour tous » apporte cette reconnaissance et une meilleure protection pour son enfant et son conjoint. Isabel Santos Malsch a reconnu que le cadre législatif actuel n’est pas satisfaisant pour les situations telles que Gaël Viossat a décrites. Pour autant, elle considère que, pour toutes les raisons qu’elle a exposées précédemment, l’ouverture du mariage et de l’adoption plénière aux personnes de même sexe n’est pas la bonne solution à ce problème. Ce qu’elle propose, c’est une union civile, telle qu’elle existe en Allemagne et au Royaume-Uni, qui, contrairement au PACS, apporterait une réelle reconnaissance par la société des personnes qui s’unissent, et leur donnerait le cadre protecteur qui leur manque aujourd’hui. Bien que reconnaissant que cette proposition répondrait effectivement à ses attentes initiales, Gaël Viossat maintient néanmoins sa position en faveur du projet de loi « mariage pour tous », pour le symbole qu’il représente. De nombreux échanges se sont ensuivis avec le public présent, pour qui ce débat et les intervenants ont suscité un vif intérêt.
Lionel Lacassagne Forum Citoyen

vendredi 11 janvier 2013

LE MOT DU PRESIDENT

Kamel GUIDOUM
Le citoyen s'intéresse à la vie de la cité et souhaite y participer. Forum Citoyen Territoire Beaujolais mène des actions afin de répondre à cette demande.
Forum Citoyen est aussi un réseau, un lieu d'échange, où toutes et tous peuvent s'y rencontrer.

LE SURENDETTEMENT

Débat du 19 octobre 2012 sur le surendettement.
« Forum citoyen Villefranche » association qui a vocation d’aider le citoyen, a organisé une réunion débat en présence de spécialistes concernant le thème du « surendettement ». Les intervenants Les invités étaient Maître Maintigneux, avocat au barreau de Lyon, Maître Rogliardo Huissier de justice à Anse et M. Bertolo Directeur d’agence bancaire à Villefranche sur Sâone.
Me Rogliardo, Me Maintigneux et M. Bertolo


Il faut informer le consommateur... Ce que nous pouvons retenir de ce débat, c’est que déjà, il ne faut pas faire crédit pour n’importe quoi et notamment de l’alimentaire. D’ailleurs certaines charges sont exckues du surendettement. De plus, il faut expliquer aux consommateurs ce qu’est le crédit-revolving et certaines forme de crédit faciles à obtenir. Il faut donc insisté sur l’information. Il ne faut pas hésiter à déposer un dossier de surendettement.... Maitre Maintigneux a insisté sur le fait que la personne en situation difficile ne doit pas se voiler la face et déposer un dossier de surendettement auprès de la banque de France si la situation l’exige. Cela aura au moins la vertu de geler les crédits. Il faut réagir vite... Maître Rogliardo va aussi dans ce sens et précise que nombre de surendettés ne réagissent pas en pensant que cela éloignera le problème alors que c’est l’inverse. Ce comportement aura pour conséquence d’amplifier les dettes et d’aggraver la situation de surendettement. Un fichier centralisant la situation en terme de crédit ??? Lors du débat nos intervenant nous ont expliqué qu’il y avait bien un fichier des accidents bancaires mais qu’il n’existait pas de fichier centralisant la situation en terme de crédit de chacun. Le débat s’est terminé par un pot de l’amitié où certains de nos participants ont pu se confier à nos spécialistes.
Francis HELALI
Secrétaire Forum Ciroyen